Peut-on porter plainte avec une dashcam ? Ce que dit la loi en 2025

Après un accrochage ou un comportement dangereux, beaucoup se demandent s’il est possible de porter plainte avec une dashcam. En 2025, les vidéos issues d’une dashcam voiture peuvent constituer une preuve utile, à condition de respecter la loi, la vie privée et le RGPD.

Porter plainte avec une dashcam : est-ce possible en France ?

Oui, une vidéo de dashcam peut être jointe à un dépôt de plainte. Les autorités et les tribunaux peuvent l’examiner comme élément de preuve, au même titre qu’un témoignage ou des photos, si l’enregistrement a été réalisé légalement.

La dashcam comme élément de preuve devant la loi

Une preuve dashcam tribunal est recevable lorsqu’elle aide à établir les faits (trajectoire, vitesse estimée, choc). Les enregistrements de dashcam avant arrière, dashcam 4K ou dashcam GPS peuvent renforcer un dossier grâce à une image nette et une géolocalisation précise.

Dans quels cas la vidéo dashcam est-elle recevable ?

La vidéo dashcam accident est pertinente lorsqu’elle apporte un éclairage objectif à une situation routière conflictuelle.

Accidents, vols, infractions : les situations acceptées

Sont généralement considérés : collisions, refus de priorité, franchissements dangereux, délit de fuite, dégradations sur parking, ou encore comportements mettant en jeu la sécurité d’autrui. Une dashcam voiture sans fil avec mode parking peut aussi capter un choc à l’arrêt.

• Accident de la route : angles multiples avec dashcam avant arrière.
• Délit de fuite : plaque et contexte mieux identifiés.
• Dégradations/vol : vidéo surveillance voiture utile au dépôt de plainte.
• Conduite dangereuse : preuve d’une manœuvre à risque.
• Stationnement : mode parking actif via hardwire kit.

Conditions légales : vie privée, RGPD et diffusion

Utiliser une dashcam légale implique de respecter la vie privée et les règles de conservation. La captation sur la voie publique est tolérée pour un usage personnel, mais la diffusion en ligne est encadrée.

Ce qu’il faut absolument respecter

Évitez de publier vos vidéos sans flouter visages et plaques. Conservez-les une durée raisonnable (quelques jours), transmettez-les uniquement à l’assurance ou aux autorités, et informez vos passagers si la dashcam rétroviseur filme l’intérieur.

• Pas de diffusion publique sans floutage adéquat.
• Conservation limitée des fichiers, hors procédure.
• Information des passagers en cas d’enregistrement cabine.
• Installation qui ne gêne pas la visibilité du conducteur.

Comment utiliser sa dashcam pour une preuve valide

Pour maximiser la valeur probante d’un enregistrement, la qualité d’image et la traçabilité sont essentielles.

Conseils pratiques avant de déposer plainte

Conservez la carte SD d’origine, notez la date et l’heure, et gardez le fichier brut. Une dashcam GPS WiFi facilite l’export avec données de position et horodatage. Évitez tout montage ; gardez une copie intégrale et, si possible, plusieurs angles (dashcam 360 ou double caméra).

• Qualité minimale Full HD, idéalement dashcam 4K.
• Horodatage et coordonnées via dashcam GPS.
• Fichier original non modifié, sauvegardé en double.
• Mode nuit performant pour scènes sombres.
• Angles multiples grâce à une dashcam avant arrière.

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Conclusion : oui, mais avec une dashcam conforme

Il est possible de porter plainte avec une dashcam en France, si l’enregistrement respecte le cadre légal. Privilégiez une dashcam voiture fiable (4K, GPS, mode parking) et adoptez les bons réflexes pour préserver la valeur probante de vos vidéos.

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